23 avril : Journée mondiale du livre
En célébrant cette journée dans le monde entier, l’UNESCO s’efforce notamment de promouvoir la lecture. Voilà une occasion pour parler du plus beau livre parmi tous les livres : la Bible !
Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier
Psaume 119.105
Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier
Psaume 119.105
La Bible, un livre "bibliothèque"
Clément de Rome (vers 145-217) est le premier patriarche de l’église de Rome. C’est lui qui, le premier, renvoie aux livres sacrés et appelle la collection des « écrits inspirés » Biblia, les livres en grec. Ce nom est devenu usuel dans la langue grecque qui était la langue de l’Église chrétienne primitive. La Bible est désormais le mot consacré pour désigner l’ensemble des Saintes Écritures.
Elle se compose de 2 grandes parties : l’Ancien Testament et le Nouveau Testament.
Tout d’abord, l’Ancien Testament comporte 39 livres, répartis en 4 grandes divisions : le Pentateuque (5 livres), les livres historiques (12 livres), les livres poétiques (5 livres) et les livres prophétiques (17 livres). Il correspond aux Écrits sacrés juifs (le TaNaKh).
Ensuite, le Nouveau Testament comporte 27 livres, que l’on peut aussi diviser en 4 parties, dont Jésus-Christ est le thème central. Ainsi, nous pouvons distinguer : les Évangiles (4 livres), le livre des Actes des Apôtres, les Épîtres (21 livres) et le livre de l’Apocalypse. Les Évangiles présentent la vie et l’enseignement de Jésus-Christ, depuis 4 points de vue différents. Le livre des Actes des Apôtres relate les premières années de propagation de l’Évangile.
La Bible, de quoi parle ce livre ?
Voici la Bible résumée en quelques chiffres …
La
Bible
sur plus de
1600
ans
afrique | asie | europe
À TRAVERS
3
continents
par plus de
40
auteurs
araméen | hébreu | grec
en
3
langues
pourtant elle a
1
thème principal
l’amour de dieu pour l’humanité
coïncidence ou
?
inspiration divine
La
Bible
sur plus de
1600
ans
afrique | asie | europe
à travers
3
continents
par plus de
40
auteurs
araméen | hébreu | grec
en
3
langues
pourtant elle a
1
thème principal
l’amour de dieu pour l’humanité
coïncidence ou
?
inspiration divine
La Bible, un livre authentique ?
Le Nouveau Testament fournit la principale source historique d’information concernant Jésus-Christ. En conséquence, de nombreux critiques, au cours des deux derniers siècles, ont attaqué la crédibilité des documents bibliques. Il semble qu’il y ait un barrage constant d’accusations sans fondement historique, ou qui sont maintenant dépassées par les recherches et les découvertes archéologiques.
Il est vrai que nous ne possédons pas les documents originaux. Dans ce cas, nous devons effectivement nous poser des questions.
Une date de rédaction pas si lointaine...
Une des oppositions à l’authenticité du Nouveau Testament est que sa rédaction ne s’est faite que tardivement, à la fin du 2ème siècle de notre ère. Ainsi, les écrits proviendraient principalement de mythes et de légendes qui se seraient développés pendant ce long intervalle entre le temps où Jésus vivait sur la terre et le temps où ces récits furent mis par écrit.
Cependant, au cours du 20ème siècle, les découvertes archéologiques ont confirmé l’exactitude des manuscrits du Nouveau Testament. En effet, les découvertes de papyrus anciens (le manuscrit John Ryland, 130 ap JC, le papyrus Chester Beatty, 155 ap JC et le papyrus II Bodmer, 200 ap JC) ont fait la soudure entre l’époque de Christ et les manuscrits existants d’une époque plus récente.
C’est pourquoi de telles découvertes archéologiques ont affermi la confiance intellectuelle dans la validité de la Bible.
Les récits sur le Christ circulaient du temps de ses contemporains. Ces personnes, dont la vie était imbriquée avec la sienne, pouvait certainement confirmer ou infirmer l’exactitude de ces récits
Qu'en est-il des autres écrits antiques ?
Essayons d’apprécier l’autorité conférée par l’abondance de manuscrits de la Bible, en les comparants avec des textes d’autres auteurs anciens renommés.
Nous disposons de l’histoire de Thucydide (460 à 400 av JC) par l’intermédiaire de 8 manuscrits seulement. Ces derniers datent des années 900 de notre ère, soit presque 1300 ans après qu’il l’ait écrite.
Aristote écrivit ses poèmes autour de l’an 343 av JC. Cependant, la copie la plus ancienne que nous en ayons date de l’an 1100 ap JC. Cela représente effectivement un fossé de presque 1400 années. En outre, il n’en existe que 5 manuscrits.
César a rédigé sa « Guerre des Gaules » entre l’an 58 et l’an 50 av JC, et son autorité repose sur 9 ou 10 copies produites 1000 ans après sa mort.
L’historien romain Tacite a écrit ses Annales de la Rome Impériale en l’an 116 ap JC environ. Les 6 premiers tomes existent aujourd’hui en un seul manuscrit, copiés en l’an 850 de notre ère. Les tomes 11 à 16 sont rassemblés dans un autre manuscrit datant du 11ème siècle. Les livres 7 à 10 n’ont jamais été retrouvés.
Enfin, concernant Josèphe (historien du 1er siècle), nous avons 9 manuscrits grecs de son œuvre « la Guerre Juive ». Ces copies datent des 10ème, 11ème et 12ème siècles. Il existe une traduction latine du 4ème siècle et des matériaux médiévaux russes des 11ème et 12ème siècles.
Pourtant, aucun savant classique ne mettrait en doute l’authenticité de ces ouvrages antiques, sous prétexte que les plus anciens manuscrits de leurs œuvres auxquels nous ayons accès sont postérieurs de 1300 ans aux originaux.
Il existe aujourd’hui plus de 20 000 copies des manuscrits du Nouveau Testament. L’Iliade a 643 manuscrits et vient en second après le Nouveau Testament quant à l’autorité de ses manuscrits.
Rien que pour le Nouveau Testament...
En comparaison, la quantité de matériel dont nous ne disposons rien que pour le Nouveau Testament est presque embarrassante. Il existe aujourd’hui plus de 20 000 copies des manuscrits du Nouveau Testament. L’Iliade a 643 manuscrits et vient en second après le Nouveau Testament quant à l’autorité de ses manuscrits.
Sir Frederic Kenyon, ancien conservateur et bibliothécaire du British Museum, conclut ainsi : « L’intervalle entre les dates de la composition originale et les documents les plus anciens devient donc presque négligeable. L’authenticité, de même que l’intégrité générale des livres du Nouveau Testament, peuvent être considérées comme définitivement établies. »
Et les erreurs des copistes ?
Une autre objection, souvent avancée contre l’authenticité de la Bible, se base sur les problèmes rencontrés lors de la copie des textes. Les critiques estiment que le fait de devoir transcrire des textes d’une telle longueur provoquait immanquablement une fatigue. Cette dernière pouvait entraîner des fautes d’inattention, qui devrait apparaître plus fréquemment que la cadence de reproduction était rapide…
Effectivement, l’étude des nombreux manuscrits révèle la présence de variantes. Toutefois, 75% de ces variantes sont en réalité des différences dans la façon d’épeler les noms. Par exemple, le nom Jean peut être écrit avec 1 ou 2 “n”. De plus, les synonymes utilisés dans les manuscrits constitue une autre grande catégorie des variantes. Par exemple, certains manuscrits font référence à Jésus par son propre nom, alors que d’autres peuvent mentionner « Seigneur » ou « Il ». De telles différences ne remettent pas en question la signification du texte.
Finalement, lorsque l’on considère toutes les variantes, à peine 1% d’entre elles concernent la signification du texte. Mais, même cette réalité peut être exagérée. Par exemple, il y a désaccord dans la traduction du passage de 1 Jean 1:4, « Si nous vous écrivons ces choses, c’est pour que votre joie soit complète » ou « Si nous vous écrivons ces choses, c’est pour que notre joie soit complète ». Bien que ce désaccord concerne la signification du passage, il ne met en aucune façon en danger l’enseignement de la foi chrétienne.
Si nous ajoutons à cette autorité les quelques 130 années et plus de critiques intensives des textes, nous pouvons ainsi en conclure qu’un Nouveau Testament authentique a été établi.
Quelques faits qui donnent à réfléchir...
Tout d’abord, le texte biblique a été conservé et transmis, par des milliers de personnes pieuses, sur des supports bien différents. Les textes ont effectivement été gravés ou écrits à la main pendant plusieurs millénaires. Aussi, la copie d’une partie des Saintes Écritures durait plusieurs mois et coûtait une fortune.
Ensuite, l’imprimerie a été inventé en 1450. Ce n’est que 85 ans plus tard, en 1535, que le désir de posséder personnellement une bible dans sa langue maternelle n’a pu commencer à devenir une réalité tangible. En effet, les premières bibles ont d’abord été imprimé en latin, puis en grec. Mais ces langues n’étaient connues uniquement que des lettrés et des religieux. D’autre part, le prix d’achat était si élevé que seules les plus aisés pouvaient en faire l’acquisition.
Enfin, dans les pays où il était interdit de posséder ou de diffuser la Bible, des hommes ont soufferts et ont même sacrifié leur vie pour « le Livre ». Malheureusement, on en trouve de multiples exemples, aussi bien dans l’histoire ancienne qu’à notre époque.
Mais alors, d’où vient un tel attachement pour ce livre ? …
P a r t a g e r :
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